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Bulldozer®éditions

 

 

 

>Sous ce label qui regroupe nos projets d’édition ponctuels, Bulldozer® désire prolonger de manière plus libre, plus fournie et moins didactique le travail de création engagé avec la revue graphique.
>Bulldozer® aimerait bâtir avec ces petites éditions artisanales une structure très souple et légère susceptible d’accueillir des projets personnels et atypiques de graphistes et d’aider ceux-ci à les concrétiser. Bulldozer®éditions, fidèle à son ambition pluridisci-plinaire, voudrait provoquer des envies, susciter des collaborations bigarrées, brouiller les frontières entre les genres et définir des territoires d’expérimentation commune entre la typographie, le graphisme et d’autres disciplines: illustration, photographie, littérature, design, architecture, poésie, roman-photo, peinture, bande dessinée, vidéo, sculpture, installations, mode, cactus, danse, sciences, mobil home ou banque...
>Bulldozer®éditions a pour but d’initier de tels projets et de les éditer pour les rendre accessibles dans un premier temps à un petit public concerné, conférant ainsi une «visibilité» minimum à certains travaux qui, pour diverses raisons qu’expliqueront leurs auteurs, ne remplissent pas toujours les critères de «lisibilité» commerciale actuellement en vigueur dans le domaine de l’édition traditionnelle.
>Ces objets graphiques pas toujours identifiés n’en méritent pas moins, selon nous, l’intérêt que Bulldozer®éditions leur porte. Traces discrètes de chantiers abandonnés, rêves typographiques obscurs, constructions d’univers intérieurs, colériques manifestes, tempêtes de signes fantasmagoriques, mais aussi échafaudages théoriques étranges, relevés visuels de l’intime contemporain, purs concepts aux lignes effilées ou maelstroms de formes graphiques abstraites, les productions de Bulldozer®éditions relèveront plus souvent du livre d’artiste que de la somme universitaire.
>D’une certaine manière, nous nous mettons en quête d’une pratique faisant imploser la page, d’un graphisme d’utilité intime, non pas opposé à l’autre, celui qui sert avec plus d’apparence le public, mais complémentaire : une nouvelle manière de voir, chaude, proche (la distance de lecture), un langage qui utiliserait les ressources les plus pointues du graphisme actuel, qui jouerait sur les liens subtils, infimes et troubles qui peuvent unir le texte et l’image pour communiquer des émotions différentes, rendre sensible à d’autres histoires, toujours aussi nécessaires.

>«Il n’est pas trop tard pour imaginer l’histoire en forme d’éléphant, de champ de blé, ou de flamme d’allumette souffrée...» Jean-Luc Fromental, Le verbe je, Les cahiers de la bande dessinée n°73, janv.-fév. 1987

 

 

 

 

 

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